25 mars 2021
"Vie s'colère". "M. Blanquer, mets des paillettes dans ma vie!". Pancartes revendicatives en main, une soixantaine de personnes se sont rassemblées ce midi devant le lycée Paul-Constans de Montluçon. Dees assistants d'éducation du secteur essentiellement qui réclamaient un véritable statut.
Depuis le début de la crise, ils disent être les garants du bon respect des gestes barrières dans les établissements. "On est en première ligne, témoigne Kévin Mournaud, assistant d'éducation au lycée Paul-Constans. On n'a pas qu'un rôle de surveillant. On communique beaucoup avec eux. On est là. A leur écoute". Ajouté à cela les tâches administratives ou l'accompagnement des élèves. "Assistant d'éducation, c'est un métier à part entière", résume le jeune homme.
Et c'est justement là où le bât blesse. "On veut une reconnaissance de la part du Ministère. On se sent un peu délaissés". Les AED revendiquent donc la titularisation de tous les personnels qui le souhaitent par "la création du métier d'éducateur scolaire dans la fonction publique". Avec le droit à la formation et la rémunération qui vont avec.
En parallèle, le rassemblement de ce midi a aussi permis aux organisations syndicales d'alerter sur la suppression, annoncée en début de semaine, de l'un des quatre poste de conseiller principal d'éducation au sein de l'établissement, à la rentrée prochaine. "On a 1.758 élèves, les effectifs sont stables. On ne comprend pas", peste Florine Lazaro, déléguée syndicale du SNES-FSU.
