Il a beaucoup plu, mercredi comme globalement sur l'année, d'ailleurs, en forêt de Tronçais. Cela peut paraître paradoxal mais c’est bien de sécheresse dont il a été question ce jour-là à Cérilly. L’Office national des forêts (ONF) a organisé une réunion d’une cellule de crise dédiée à cette problématique.
Depuis 2020, il réunit deux fois par an, certains de ses cadres pour faire un point sur les conséquences de ces sécheresses répétées. Des conséquences de plus en plus visibles en forêt de Tronçais, c’est le constat effectué cette semaine. C’est particulièrement le cas dans le secteur de Meaulne-Vitray, sur la frange est aussi du site : avec de plus en plus de chênes qui présentent des feuillages éclaircis, des branches mortes.
Johanne Pertuizat est directrice de l’ONF pour le centre-ouest et l’Aquitaine.
Face à ce constat, l’ONF se montre pro-actif et adapte sa gestion. Objectif : tenter de trouver des solutions pour enrayer le dépérissement d’une partie de la forêt. Pour la forêt de Tronçais, 300 à 400 hectares supplémentaires devraient ainsi passer en zone de régénération. Samuel Autissier est directeur de l’ONF Berry-Bourbonnais.
L’ONF qui a comptabilisé cette année 1.500 arbres morts à Tronçais.