Mise en place d'un Tep-Scan à l'hôpital de Montluçon : la Région sollicitée pour financer l'opération


25 mai 2023

C’est un dossier majeur pour l’avenir de l’établissement : la mise en place d’un Tep-Scan reste d’actualité à l’hôpital de Montluçon. Il en a été longuement question hier lors de la visite sur place de la vice-présidente en charge de la santé à la Région Laurence Flautra.

Il y a un peu plus d’un an, l’Agence régionale de santé avait donné son feu vert pour l’installation de cet appareil d’imagerie médicale. Reste à boucler le financement pour faire aboutir l’opération. Et ce n’est pas une mince affaire. Il faudra 1,4 million d’euros au total pour adapter les locaux actuels de la médecine nucléaire. Et c’est pour cela que l’aide de la Région a été sollicitée hier.

La vice-présidente Laurence Fautra s’est engagée hier, à ce que la collectivité régionale étudie en profondeur le dossier montluçonnais.

Ce matériel de pointe permet un meilleur dépistage des cancers mais aussi des maladies liées à la démence comme Alzheimer, par exemple. Le centre hospitalier de Montluçon sera le seul établissement du département équipé de cette technologie moderne. L’enjeu est donc important pour l’établissement notamment en termes d’attractivité.

Le docteur Charles Merlin est responsable du service médecine nucléaire au centre Jean-Perrin de Clermont et impliqué dans ce dossier.

En parallèle, le Tep-Scan permettra aussi de réduire les délais de prise en charge. Le docteur Christine Maillet-Vioud est médecin au service de médecine nucléaire à l’hôpital de Montluçon.

L’établissement a également annoncé hier qu’il allait demander une autorisation pour l’utilisation d’une caméra appelée D-Spect, là aussi une technologie de pointe pour le dépistage cette fois, des pathologies cardiaques. Initialement prévue début 2024, l’installation de ces nouveaux appareils est désormais espérée pour l’automne 2024.

La vice-présidente de la Région s’est également rendue hier au centre de santé de Bien-Assis, pour lequel la collectivité régionale avait participé au financement des travaux.