
11 mars 2025
Il était déjà en prison. Il va y rester 6 mois de plus minimum.
Incarcéré depuis septembre dernier dans le cadre d’une information judiciaire pour tentative de meurtre, le jeune homme était accusé de s’en être pris à ces surveillants, le 1er février dernier. Il avait d'abord promis à l'un d'eux des "rafales de Kalachnikov", avant de refermer (volontairement?) la porte du quartier disciplinaire sur un autre agent, blessant légèrement ce dernier au front.
Devant les juges hier, le mis-en-cause a, sinon nié, au moins minimisé les faits, certain d'être la victime d'une affaire "manigancée". Des déclarations "scandaleuses", pour l’avocate des deux victimes.
« Il n’y a rien de banal à menacer de mort un surveillant pénitentiaire », a-t-elle plaidé.
Le parquet qui avait également requis une interdiction de territoire français pendant sept ans.
Photo d'illustration.