Près de trois ans après sa remise en route, le centre de santé de Bien-Assis reste sous perfusion. Le conseil municipal de Montluçon a voté hier soir pour le versement d’une subvention de fonctionnement de 190.000 euros à la Société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) qui gère la structure. Un chèque qui va tout simplement permettre d’équilibrer le budget du centre pour qu’il continue tout simplement de vivre.
Il a bouclé l’année dernière avec un déficit de 78.400 euros. Et ce sera pire pour l’année qui s’achève puisqu’à fin août, c’est un résultat négatif de plus de 106.000 euros qui était établi. Un déficit structurel qui s’explique autant par des difficultés ponctuelles cette année, que par une difficulté plus pérenne à équilibrer un budget.
Anne Cécile Benoît-Gola est adjointe à la santé.
Pas question d’abandonner toutefois, explique le maire Frédéric Laporte.
La subvention de fonctionnement a été votée à l’unanimité, même si dans les rangs de l’opposition, Joseph Roudillon a pointé en quelque sorte, une substitution de la collectivité, à l’Etat.
Tout le monde s’accorde à dire que la viabilité à long terme d’une structure importante puisqu’elle a assuré 8.314 consultations l’an passé, ne sera possible qu’avec des médecins supplémentaires. Pour 2025, les perspectives sont meilleures du fait du recrutement, pris en charge par la CPAM, d’une assistante médicale, du passage de la consultation de 26,5 à 30 euros. A ce jour, le centre de santé fonctionne toujours avec trois médecins généralistes pour deux équivalents temps plein. Un kiné, un orthésiste-orthopédiste et un cardiologue (à 60%) exercent également sur place.
